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Cancers du sein :
dépistage, traitements et suivi

Chaque année, des milliers de femmes sont confrontées au diagnostic de cancer du sein. Cette maladie, qui touche également les hommes, représente l’une des formes les plus courantes de cancer chez la femme. Chaque année, il représente plus du tiers de l’ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme.

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Par tous les seins ! - Centre de Cancerologie du Morbihan
Le dépistage

Dépistage des cancers du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, il touche 1 femme sur 8. Il s’agit d’un cancer qui bénéficie d’un fort taux de guérison grâce au dépistage organisé et aux progrès sur les thérapeutiques.

Le dépistage du cancer du sein s’appuie sur la réalisation d’un bilan initial comprenant :

  • Un examen clinique : Cet examen des seins permet de détecter toute anomalie externe pouvant indiquer un cancer du sein.
  • Une mammographie : Radiographie des seins utilisant des rayons X à faible dose, cet examen est une étape cruciale dans le dépistage précoce du cancer du sein. Pour garantir la qualité de l’image tout en réduisant l’irradiation, le sein est positionné entre deux plaques et comprimé. Bien que cette compression puisse être inconfortable, elle n’est généralement pas douloureuse et dure moins d’une minute. Il est recommandé de réaliser cet examen en début de cycle menstruel pour minimiser l’inconfort. En règle générale, deux clichés sont réalisés par sein sous différents angles, et l’examen peut être complété par une échographie si nécessaire.
  • Une microbiopsie mammaire sous échographie : Cette technique est souvent pratiquée lorsque la lésion est petite ou non palpable. Ce procédé consiste à prélever un échantillon de tissu mammaire pour analyse ultérieure, en plaçant une aiguille sous contrôle échographique.
  • Un examen anatomopathologique de prélèvements réalisés au niveau de l’anomalie. C’est l’examen anatomopathologique des tissus prélevés qui permet de préciser le type de cancer, son stade et ses caractéristiques cellulaires, informations essentielles pour définir le plan thérapeutique.

À savoir 💡

Pensez à apporter tous les clichés et comptes rendus d’examens déjà réalisés pour vos seins (mammographies, échographies, IRM, résultats de biopsies, etc.) Cela permettra au radiologue de comparer les images et les informations entre elles.

Si vous êtes enceinte ou susceptible de l’être, il est essentiel de le signaler. En effet, des précautions particulières doivent être prises lors de l’examen, pour protéger le fœtus des rayons X.

Dans le cas où un cancer est diagnostiqué, des examens de laboratoire pourront compléter le diagnostic, notamment pour rechercher les récepteurs hormonaux aux œstrogènes et à la progestérone, le récepteur à HER2, ou encore la protéine Ki67. Si les résultats laissent penser que les cellules cancéreuses ont pu migrer dans le corps (métastases), d’autres examens d’imagerie peuvent également être prescrits.

Une consultation d’oncogénétique peut être indiquée lorsque la patiente qui a développé un cancer et présente des signes cliniques évocateurs d’une prédisposition génétique : nombreux cas de cancers dans la famille, développement d’un cancer à un âge précoce ou de plusieurs cancers successivement ou simultanément, …

C’est à partir de ce résultat que votre médecin traitant fera une demande en ALD (Affection de Longue Durée) à votre caisse d’assurance pour une prise en charge à 100% des traitements liés à votre cancer du sein diagnostiqué.

Traitements

Traitements des cancers du sein

Le traitement d’un cancer du sein peut reposer sur différentes thérapeutiques selon le type de cancer, son stade, son grade, du statut des récepteurs hormonaux, ….

Chirurgie sénologie

La chirurgie du sein est souvent le premier traitement envisagé et peut être suivie de chimiothérapie, de radiothérapie et/ou d’hormonothérapie. Son objectif est de retirer les tissus affectés par les cellules cancéreuses. Cette intervention, souvent associée à un prélèvement ganglionnaire, doit être effectuée par des chirurgiens spécialisés en chirurgie mammaire travaillant au sein d’une équipe pluridisciplinaire.
La chirurgie peut parfois être précédée d’un traitement médical dit néoadjuvant, tel qu’une chimiothérapie ou une hormonothérapie, visant à réduire la taille de la tumeur pour faciliter l’intervention.

Les différents types de chirurgie : tumorectomie et mastectomie

Deux différentes interventions chirurgicales peuvent être pratiquées : la tumorectomie (ou chirurgie mammaire conservatrice) et la mastectomie (ou chirurgie mammaire non conservatrice).

La tumorectomie consiste à retirer la tumeur et une petite quantité de tissu environnant tout en préservant la majeure partie du sein. Cette technique est privilégiée autant que possible.

La mastectomie, quant à elle, implique l’ablation totale de la glande mammaire, y compris l’aréole et le mamelon. Elle peut être nécessaire en cas de taille importante de la tumeur, de multiples foyers tumoraux ou de lésions précancéreuses étendues. Dans ce cas, différentes techniques de reconstruction mammaire peuvent être proposées.

Dans certains cas, le retrait de ganglions lymphatiques axillaires (exérèse du ganglion sentinelle ou curage ganglionnaire) est nécessaire pour évaluer l’extension de la tumeur au-delà du sein et déterminer la nécessité d’un traitement complémentaire ou d’une radiothérapie des ganglions. Le curage ganglionnaire, quand il est nécessaire, permet de réduire le risque de récidive.

Les traitements médicaux

Contrairement à la chirurgie et à la radiothérapie, qui sont des traitements locaux, les traitements médicaux agissent sur l’ensemble de l’organisme et sont appelés traitements systémiques. Ils comprennent la chimiothérapie, l’hormonothérapie et les traitements ciblés, prescrits en fonction des caractéristiques de la tumeur pour réduire le risque de récidive.


Les différents types de traitements médicaux :

Les chimiothérapies sont des traitements médicamenteux utilisés pour détruire les cellules à développement rapide soit préférentiellement les cellules cancéreuses mais restent peu ciblés avec donc des toxicités propres à chaque molécule.
Le choix du traitement dépend du stade, de la biologie, des traitements antérieurs, et de votre état de santé.

L’hormonothérapie
Une majorité des cancers du sein sont hormonosensibles : une tumeur est dite sensible aux hormones lorsqu’elle possède des récepteurs aux œstrogènes ou à la progestérone (élément déterminé avec l’analyse histologique de la biopsie). La présence de ces hormones, produites par l’organisme, stimule la prolifération des cellules cancéreuses.
Pour ce type de cancer du sein, l’hormonothérapie bloque la croissance des cellules tumorales par les hormones. Traitement majeur du cancer du sein, l’hormonothérapie permet de diviser par deux le risque de récidive.

Pour les cancers hormonosensibles, où les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs aux œstrogènes ou à la progestérone, l’hormonothérapie bloque l’action des hormones pour empêcher la croissance tumorale, réduisant ainsi le risque de récidive.

Les thérapies ciblées
Les thérapies ciblées bloquent des mécanismes spécifiques propres à certaines cellules cancéreuses. Ils vont être sélectionnés en fonction de la « carte d’identité » du cancer, en ciblant des molécules spécifiques présentes sur ou dans les cellules cancéreuses. En agissant spécifiquement sur l’une de ces molécules, on interrompt la croissance tumorale tout en limitant les effets néfastes du traitement.
Les deux traitements les plus utilisés :

  • Les anti-Her2 : ils ne vont cibler uniquement que les cellules cancéreuses qui expriment Her2 et pas les autres cellules de l’organisme, donc une grande efficacité pour une très faible toxicité.

  • Les traitements qui ciblent les voies de signalisation cellulaire impliquées dans la multiplication des cellules. Les produits actuellement disponibles sont associés à l’hormonothérapie dont ils augmentent l’efficacité.

  •  

Les objectifs d’un traitement médical
Les objectifs dépendent de l’extension de la tumeur du sein déterminé lors du bilan initial et/ou d’extension :

Cancer du sein localisé :

  • Le traitement adjuvant (réalisé après chirurgie) doit permettre de diminuer le risque de récidive métastatique et locale et également d’augmenter le taux de guérison.
  • Le traitement néo-adjuvant (réalisé avant chirurgie) doit quant à lui permettre d’éviter la mastectomie (ablation totale du sein), mais aussi de diminuer le risque de récidive métastatique et locale et par ce fait d’augmenter les chances de guérison.

Pour un cancer du sein métastatique :
Les traitements médicaux doivent permettre de maîtriser la maladie métastatique pour obtenir une rémission (complète ou partielle) et de ce fait augmenter la survie tout en essayant de préserver la qualité de vie de la patiente.

La radiothérapie

Traitement locorégional couramment utilisé dans le traitement des cancers, la radiothérapie vise à détruire les cellules tumorales par irradiation. La radiothérapie n’est pas automatique dans la prise en charge du cancer mais s’adresse à plus de la moitié des patients atteints d’un cancer. Cette thérapeutique est indiquée selon la localisation du cancer, de son stade d’évolution et de l’état général du patient. La radiothérapie peut être associée à d’autres traitements.
Lorsqu’une chirurgie est indiquée, la radiothérapie peut être réalisée avant ou après l’intervention :

  • Avant la chirurgie, on parle de radiothérapie néo-adjuvante. Celle-ci doit permettre de diminuer le volume de la tumeur, de faciliter l’intervention et de minimiser le risque de récidive.

  • Après la chirurgie, on parle de radiothérapie adjuvante. Celle-ci vise à détruire les cellules tumorales restantes et à diminuer le risque de récidive ultérieure.

La radiothérapie est prescrite dans le traitement d’une tumeur primitive ou de métastases. Cette thérapeutique a pour objectif de guérir le cancer (curatif) ou de freiner l’évolution symptomatique des lésions ou soulager les douleurs (palliatif).

Comment fonctionne la radiothérapie ?

Les rayons utilisés pendant la radiothérapie sont conçus pour cibler et détruire les cellules cancéreuses en perturbant leur capacité à se multiplier. Malheureusement, cette irradiation peut également affecter les tissus sains environnants, entraînant ainsi des effets secondaires potentiels. Grâce aux avancées récentes, il est désormais possible de diriger de manière plus précise les rayons vers la tumeur, permettant ainsi de minimiser les dommages aux tissus sains. Les doses de rayonnement sont soigneusement ajustées en fonction du type de tumeur et de la tolérance des tissus voisins, avec pour objectif de maximiser l’efficacité du traitement tout en préservant la santé des tissus environnants.

💡 L’Hospitalisation A Domicile, une alternative à l’Hôpital

L’HAD du Ponant permet d’assurer 7J/7 et 24h/24, dans votre lieu de vie habituel et sous la responsabilité de votre médecin traitant, des soins médicaux et paramédicaux complexes par leur technicité, leur durée, leur fréquence et la diversité des professionnels de santé auxquels il est fait appel. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.

Pour en savoir plus

Reconstruction

Reconstruction mammaire

En France, environ 30 % des femmes atteintes de cancer du sein subissent une mastectomie, entraînant la perte de leur sein naturel. Pour accompagner ces patientes, les techniques évoluent afin de répondre à leur désir de reconstruction mammaire.
Aujourd’hui, plusieurs options de reconstruction sont proposées en fonction du profil morphologique, des préférences, des antécédents médicaux et du parcours de soins de la patiente : prothèse mammaire pré ou rétro-pectorale, reconstruction par lambeau, lipostructure, etc.
La reconstruction peut être réalisée immédiatement lors de la mastectomie (reconstruction mammaire immédiate) ou de manière différée en fonction des patientes et de leur maladie.

Prothèse

Cette méthode implique l’utilisation d’une prothèse ou d’un implant qui est inséré sous ou devant le muscle pectoral, en fonction des caractéristiques anatomiques de la patiente. Cette procédure n’entraîne généralement pas de nouvelle cicatrice car l’implant est introduit à travers la cicatrice de l’ablation du sein. Les résultats peuvent être optimisés en combinant cette technique avec la lipostructure.

Reconstruction par lambeau

Cette technique, souvent recommendée après une radiothérapie, implique le transfert sur le thorax d’un lambeau de muscle, de graisse ou de peau prélevé dans le dos ou l’abdomen. Le lambeau fournit une quantité adéquate de tissus pour assurer une reconstruction naturelle du sein. En fonction de l’épaisseur du lambeau et du volume du sein à reconstruire, il peut être nécessaire d’ajouter une prothèse ou de compléter par une lipostructure. Cette approche permet également de limiter le prélèvement musculaire et ses conséquences postopératoires.

Reconstruction de la plaque aréolo-mamelonnaire

L’aréole peut être reconstruite selon différentes techniques, adaptées à votre parcours, votre morphologie et vos souhaits :

  • Par greffe de peau prélevée dans la région génitale (zones où la peau est naturellement plus foncée).
  • Par greffe de fragments de l’aréole de l’autre sein.


Le mamelon peut être reconstruit par greffe de la moitié du mamelon de l’autre sein ou par utilisation de la peau du sein reconstruit.

Il est également possible de tatouer en 3D l’aréole et le mamelon.

Accompagnement

Accompagnement dans la maladie

Il n’existe pas de prise en charge de patients atteints d’un cancer sans l’appui des soins de support* au sein du CHP Brest.
C’est pourquoi deux services d’hôpitaux de jour ont été créés au bénéfice des patients afin d’identifier leurs fragilités somatiques, psychologiques et sociales, de garantir leur prise en charge pluri-professionnelle ainsi que leur suivi : le Service d’Accompagnement Médical & le Parcours d’Accompagnement Médical.

En associant, et donc en optimisant les soins médicaux et de support, le P.A.M. et le S.A.M. participent à la démarche de parcours coordonnés des sujets fragiles atteints de cancer sur l’ensemble du CHP Brest (Pasteur, Keraudren, Grand Large). Il constitue une réponse globale, structurée et permanente à leurs besoins.

*ex soins de support : prise en compte de la douleur et de la fatigue, problèmes nutritionnels, les troubles digestifs, respiratoires et génito-urinaires, les troubles moteurs, les handicaps, les problèmes odontologiques, les difficultés sociales, la souffrance psychique, les perturbations de l’image corporelle, troubles de la sexualité et l’accompagnement de fin de vie,…

Dans le cadre d’un cancer du sein, deux séjours d’accompagnement en hospitalisation de jour peuvent vous être proposés :

S.A.M. PRE-CHIR – en amont de la chirurgie


Ce séjour permet d’évaluer les fragilités et d’organiser la suite de la prise en charge avec la mise en place sur ce temps :

  • les rendez-vous nécessaires à la préparation à la chirurgie : anesthésiste, nutritionniste, kinésithérapeute, diététicienne,…
  • la consultation d’accompagnement paramédicale
  • selon les besoins : assistante sociale, psychologue, tabacologue,…

En cas de fragilité dépistée lors de ce séjour, une correction pourra être mise en place avant la chirurgie afin d’optimiser votre récupération post-opératoire.

Durant ces temps, des échanges peuvent avoir lieu afin de mieux appréhender et de mieux vivre avec votre pathologie. Pour en savoir plus.

P.A.M.* ACCOMPAGNEMENT (HDJ) – en amont de la chimiothérapie
Ce séjour permet aux Infirmiers en Pratique Avancée d’évaluer les fragilités et d’organiser la mise en condition nécessaire des patients pour démarrer leur traitement de chimiothérapie :

  • le bilan en besoin en soins de supports
  • la consultation d’accompagnement paramédicale
  • l’intervention selon l’évaluation de différents acteurs : diététicienne, assistante sociale, psychologue,…

Durant ces temps, des échanges peuvent avoir lieu afin de mieux appréhender et de mieux vivre le parcours de soins. Pour en savoir plus

Ces séjours doivent permettre au patient :

  • De devenir acteur de sa prise en charge
  • De bénéficier d’une prise en charge pluri-professionnelle coordonnée
  • Une meilleure compréhension du parcours de soins
  • Une anticipation des besoins pour une meilleure récupération
  • Un accès aux soins de support simplifié

Le soutien associatif


Les associations jouent également un rôle essentiel dans l’accompagnement des personnes atteintes de maladies. Elles offrent un soutien moral, des conseils pratiques et des ressources précieuses pour aider les patients et leurs proches à faire face aux défis de la maladie. Grâce à leur expertise et à leur expérience, ces associations fournissent un environnement bienveillant où chacun peut trouver du réconfort, des informations et un sentiment d’appartenance. N’hésitez pas à contacter ces associations pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et chaleureux dans votre parcours de santé notamment La Ligue Contre le cancer ,…

 

 

💡 La télésurveillance au service des patients

Le CHP Brest – Pasteur bénéficie depuis le 1er mars 2023 d’une application de télésurveillance qui permet d’accompagner les patients d’oncologie à domicile et de renforcer le lien avec l’équipe soignante tout au long du traitement.

Grâce à ses algorithmes paramétrables et ses questionnaires personnalisés, l’application Cureety permet d’accompagner chaque patient et de l’orienter vers la prise en charge la mieux adaptée. Cureety développe également des soins de supports digitaux pour aider le patient à mieux comprendre et gérer sa maladie au quotidien.

La plateforme permet aux équipes soignantes de réagir plus rapidement en cas de complications, ce qui doit permettre de limiter les hospitalisations d’urgence.     

Pour en savoir plus

Suivi et accompagnement

Suivi et accompagnement post cancer du sein

Suivi médical


Après un cancer du sein, un suivi à vie est essentiel. Ce suivi post-traitement est généralement assuré par des médecins spécialistes, principalement l’oncologue, pendant les premières années, allant jusqu’à 5-7 ans, éventuellement en alternance avec le médecins de ville (tels que des gynécologues ou des médecins généralistes, ainsi que des radiologues) puis sera pris en charge exclusivement par ce dernier.

Le suivi de base comprend :

  • Une mammographie chaque année à vie.
  • Un examen clinique tous les 6 mois pendant les 5 premières années suivant le diagnostic, puis annuellement par la suite.
  • D’autres examens éventuels seront déterminés en fonction de la situation et des traitements proposés.

Accompagnement en post cancer

Cette période de l’après-cancer s’accompagne de nouveaux questionnements sur le plan médical, psychologique, personnel ou encore professionnel. Dans ce cadre, un séjour d’hospitalisation de jour P.A.M. Après cancer a été créé pour répondre à tous ces nouveaux questionnements. Lors de ce séjour, chaque patient bénéficie d’une réévaluation clinique et d’un bilan de suivi en soins de support.
L’équipe met également en place avec le patient son Programme Personnalisé de l’Après-Cancer (PPAC).

Questions fréquentes

En France, le dépistage par mammographie est recommandé tous les deux ans pour les femmes âgées de 50 à 74 ans, conformément à la campagne nationale de dépistage menée chaque année, notamment pendant le mois d’Octobre rose. Cependant, un dépistage plus précoce peut être prescrit par votre médecin en fonction de vos antécédents médicaux et de vos facteurs de risque.

Les femmes âgées de 50 à 74 ans reçoivent une invitation de leur Assurance Maladie tous les deux ans pour effectuer leur mammographie de dépistage, dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein. Dans le cadre de ce programme de dépistage, la mammographie peut être réalisée gratuitement, sans nécessiter de prescription médicale supplémentaire. Hors de cette campagne de dépistage, votre gynécologue ou votre médecin traitant peuvent vous prescrire une mammographie si nécessaire.

Les manifestations du cancer du sein peuvent varier d’une personne à l’autre et ne sont pas toujours évidentes à identifier. Les symptômes les plus fréquents incluent :
• la présence d’une masse dure dans un sein, soit fixe soit mobile, souvent avec des contours irréguliers,
• des ganglions lymphatiques enflés et durs, généralement indolores, au niveau de l’aisselle,
• des écoulements spontanés provenant d’un mamelon,
• des changements dans l’apparence ou la texture de la peau du sein ou d’un mamelon.
En cas de doute, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé.

Moins de 1 % des cas de cancer du sein surviennent chez les hommes. Bien que rare, le cancer du sein chez l’homme est une réalité. Il est donc crucial que les hommes soient conscients de cette possibilité afin de ne pas ignorer les symptômes éventuels.

Les avancées médicales récentes ont permis de classifier les cancers du sein en différentes catégories. Parmi celles-ci, les cancers triple négatifs constituent un groupe distinct. Les cancers dits « triple négatifs » se caractérisent par l’absence de récepteurs hormonaux (progestérone et œstrogènes) ainsi que de la protéine HER2 à la surface de leurs cellules. Par conséquent, ils ne répondent pas aux traitements ciblant ces trois types de marqueurs. Toutefois, en plus de la chimiothérapie, de nouvelles options thérapeutiques sont disponibles pour ces cancers. Ils représentent environ 15 % des cas de cancer du sein chez les femmes.

Parmi les cancers considérés comme se soignant « bien » on retrouve ceux du sein. Les taux de survie à 5 ans pour le cancer du sein sont très élevés, en particulier si le cancer est détecté et traité tôt. Les thérapeutiques pour les cancers du sein incluent la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et les thérapies ciblées

L’immunothérapie est parmi les nouveaux traitements utilisés dans la lutte contre le cancer, se définissant comme une thérapie ciblée qui vise à stimuler les défenses immunitaires. Bien que déjà éprouvée dans divers cancers, elle est désormais intégrée à l’arsenal thérapeutique disponible pour les professionnels de santé. Il est essentiel de souligner que la prise en charge du cancer du sein est toujours individualisée, en fonction des caractéristiques de chaque tumeur et du profil de chaque patiente. L’immunothérapie n’est pas automatiquement incluse dans le traitement du cancer du sein, chaque plan de traitement étant discuté lors de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP).

La stadification du cancer du sein permet d’évaluer l’extension de la maladie. Ce stade est déterminé à partir des examens réalisés lors du bilan initial. Un cancer de stade 1 est souvent de petite taille et reste confiné à sa localisation d’origine. À mesure que le stade augmente, la taille de la tumeur ou sa propagation tend à être plus importante. Cependant, la détermination du stade ne suffit pas à elle seule pour décider des traitements appropriés. Il est primordial de prendre en considération des facteurs tels que l’âge de la patiente, ses antécédents médicaux et d’autres pathologies éventuelles, ainsi que les résultats histologiques de la biopsie. Chaque plan de traitement est discuté lors de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP).

Les trois principaux types de cancer du sein sont :

  1. Carcinome canalaire infiltrant : Il s’agit du type le plus fréquent de cancer du sein. Il commence dans les canaux qui transportent le lait vers le mamelon et envahit ensuite les tissus environnants.
  2. Carcinome lobulaire infiltrant : Ce type de cancer commence dans les lobules, les glandes qui produisent le lait, et envahit ensuite les tissus voisins.
  3. Carcinome canalaire in situ : Il se développe dans les canaux mammaires mais ne s’est pas encore propagé dans les tissus environnants. C’est considéré comme un stade précoce du cancer du sein.
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Cancer digestif

Mars bleu 2024, le CHP Brest se mobilise

Dans le cadre de Mars bleu, mois de sensibilisation au dépistage et à la recherche autour du cancer colorectal, le CHP Brest, se mobilise activement pour faire prendre conscience au plus grand nombre de l’importance d’un dépistage régulier contre le cancer colorectal, le 2ème cancer le plus meurtrier en France.

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Informations pratiques - Centre de Cancerologie du Morbihan

Informations pratiques

CHP Brest Pasteur, 32 Rue Auguste Kervern, 29200 Brest
Standard 02 98 31 32 33


CHP Brest Grand Large, 37 Rue Saint-Vincent de Paul, 29200 Brest
Standard : 02 98 34 36 38


CHP Brest Keraudren, 375 Rue Ernestine de Trémaudan, 29200 Brest
Standard : 02 98 34 29 29


HAD du Ponant, 37 Rue Saint-Vincent de Paul, 29200 Brest
Standard : 02 98 31 30 64

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Sein, Digestif, Gynécologie, Urologie, Thorax, ORL & Maxillo-facial, Peau

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