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Cancers digestifs : symptômes, traitements et suivis

Les tumeurs digestives regroupent les cancers touchant divers organes tels que l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le côlon, le rectum, l’anus et les glandes associées telles que le foie ou le pancréas.

Le dépistage

Dépistage des cancers digestifs

Dépistage du cancer colorectal

Avec plus de 43 000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal est le cancer digestif le plus fréquent. Son développement silencieux pendant plusieurs années souligne l’importance d’un dépistage adapté à chaque situation. En effet, détecté précocement, ce cancer est curable dans 90 % des cas.

Le dépistage du cancer colorectal (côlon rectum) s’appuie sur divers examens :

  • Un test immunologique : Ce test, effectué à domicile, est recommandé pour les personnes de 50 à 74 ans sans symptômes ni antécédents particuliers. Il est proposé tous les deux ans dans le cadre du programme national de dépistage.
  • Un examen clinique (toucher rectal) : Cet examen permet de détecter toute anomalie pouvant indiquer un cancer. Bien que peu confortable, il est indolore.
  • Une coloscopie : Réalisée par un gastro-entérologue sous anesthésie, elle permet de visualiser l’intérieur du côlon et du rectum afin de détecter et retirer les polypes ou identifier un cancer à un stade précoce.
  • Une biopsie : Des échantillons de tissus anormaux sont prélevés lors de la coloscopie et systématiquement transmis pour analyse et détermination de leur nature cancéreuse.
  • Un examen anatomopathologique : Il permet d’étudier, à partir de la biopsie, les caractéristiques des cellules de la tumeur (histologie). Selon les résultats, il peut permettre d’orienter le traitement anticancéreux et la prescription de certaines thérapies mais également de dépister les prédispositions génétiques au cancer colorectal.

💡 Où trouver votre kit de dépistage du cancer colorectal ?

1. Commandez-le en ligne : Rendez-vous sur le site web monkit.depistage-colorectal.fr et munissez-vous du numéro d’invitation figurant sur la lettre que vous avez reçue du Centre Régional de Coordination des Dépistages.

2. Obtenez-le chez votre professionnel de santé : Vous pouvez récupérer votre kit lors d’une consultation chez votre médecin généraliste ou spécialiste (gynécologue, gastro-entérologue) ou même auprès de votre pharmacien.

En cas de résultat positif à l’examen anatomopathologique, des examens complémentaires sont nécessaires pour évaluer l’extension de la tumeur, également appelé bilan d’extension :

Un bilan biologique : Une prise de sang est effectuée pour mesurer le taux de concentration d’un marqueur tumoral appelé ACE (Antigène CarcinoEmbryonnaire), une protéine sécrétée par certaines tumeurs, dont les tumeurs du côlon. Ce marqueur peut donner une indication sur la présence d’une tumeur et son évolution, mais il n’est pas une preuve absolue. Il permet également d’évaluer votre état de santé général et de vérifier s’il existe des contre-indications à certains traitements ou examens.

Un scanner thoracoabdominopelvien : Cet examen, indolore, consiste à réaliser des images en 3D du thorax, de l’abdomen et de la région pelvienne à l’aide de rayons X. Grâce à l’injection d’un produit de contraste, il permet de détecter d’éventuelles anomalies dans les organes voisins et de déterminer leur taille et leur emplacement. 

Les autres cancers digestifs sont moins fréquents et nécessitent des méthodes de dépistage spécifiques :

Dépistage cancer de l’estomac et cancer de l’œsophage:

Afin de diagnostiquer ces cancers, il est nécessaire de réaliser différents examens :

  • Un examen clinique
  • Une endoscopie de l’estomac et de l’œsophage au cours de laquelle des biopsies sont réalisées.
  • Une biopsie
  • Un examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés dans l’estomac/œsophage.
  • Un scanner thoraco-abdomino-pelvien pour évaluer l’étendue de la maladie.

Dépistage cancer du pancréas :

Pour diagnostiquer ce cancer, plusieurs étapes sont nécessaires :

  • Un examen clinique avec palpation de l’abdomen.
  • Un scanner thoraco-abdomino-pelvien pour évaluer l’étendue de la maladie.
  • Une biopsie est réalisée lorsque la tumeur n’est pas résécable d’emblée, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas être complètement enlevée par une chirurgie.
  • Un examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés lors de la biopsie.

 

D’autres examens peuvent être prescrits pour mieux préciser l’extension du cancer :

  • Un IRM hépatique, qui utilise un aimant puissant et des ondes radio pour obtenir des images du foie en coupe, afin de déterminer si des métastases se sont développées dans le foie.
  • Une biopsie guidée par échographie des lésions hépatiques peut être faite en cas de doute quand à la nature métastatique des lésions

Dépistage cancer du foie

  • Une échographie pour détecter toute masse suspecte ou nodule sur le foie.
  • Un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis pour confirmer le diagnostic de cancer du foie évoqué par les résultats de l’échographie, ainsi que pour repérer d’autres nodules et d’éventuelles extensions de la tumeur sur d’autres organes.
  • Une IRM peut également être effectuée en complément ou en remplacement du scanner, pour obtenir des images précises de la tumeur et détecter une éventuelle extension vers des vaisseaux sanguins du foie.
Accompagnement

Accompagnement dans la maladie

Il n’existe pas de prise en charge de patients atteints d’un cancer sans l’appui des soins de support* au sein du CHP Brest.
C’est pourquoi deux services d’hôpitaux de jour ont été créés au bénéfice des patients afin d’identifier leurs fragilités somatiques, psychologiques et sociales, de garantir leur prise en charge pluri-professionnelle ainsi que leur suivi : le Service d’Accompagnement Médical & le Parcours d’Accompagnement Médical.
En associant, et donc en optimisant les soins médicaux et de support, le P.A.M. et le S.A.M. participent à la démarche de parcours coordonnés des sujets fragiles atteints de cancer sur l’ensemble du CHP Brest (Pasteur, Keraudren, Grand Large). Il constitue une réponse globale, structurée et permanente à leurs besoins.
*ex soins de support : prise en compte de la douleur et de la fatigue, problèmes nutritionnels, les troubles digestifs, respiratoires et génito-urinaires, les troubles moteurs, les handicaps, les problèmes odontologiques, les difficultés sociales, la souffrance psychique, les perturbations de l’image corporelle, troubles de la sexualité et l’accompagnement de fin de vie,…

Dans le cadre d’un cancer digestif, un séjour d’accompagnement en hospitalisation de jour est proposé : S.A.M. PRE-CHIR

Ce séjour permet d’évaluer les fragilités et d’organiser la suite de la prise en charge avec la mise en place sur ce temps :

  • Les rendez-vous nécessaires à la préparation à la chirurgie : anesthésiste, nutritionniste, kinésithérapeute, diététicienne, infirmier stomathérapeute,…
  • La consultation d’accompagnement paramédicale
  • Selon les besoins : assistante sociale, psychologue, tabacologue,…

En cas de fragilité dépistée lors de ce séjour, une correction pourra être mise en place avant la chirurgie afin d’optimiser votre récupération post-opératoire

Durant ces temps, des échanges peuvent avoir lieu afin de mieux appréhender et de mieux vivre avec votre pathologie.

Ce séjour doit permettre au patient :

  • De devenir acteur de sa prise en charge
  • De bénéficier d’une prise en charge pluri-professionnelle coordonnée
  • Une meilleure compréhension du parcours de soins
  • Une anticipation des besoins pour une meilleure récupération
  • Un retour à domicile plus serein
  • Un accès aux soins de support simplifié

 

Pour en savoir plus

💡 La télésurveillance au service des patients

Le CHP Brest – Pasteur bénéficie depuis le 1er mars 2023 d’une application de télésurveillance qui permet d’accompagner les patients d’oncologie à domicile et de renforcer le lien avec l’équipe soignante tout au long du traitement.

Grâce à ses algorithmes paramétrables et ses questionnaires personnalisés, l’application Cureety permet d’accompagner chaque patient et de l’orienter vers la prise en charge la mieux adaptée. Cureety développe également des soins de supports digitaux pour aider le patient à mieux comprendre et gérer sa maladie au quotidien.

La plateforme permet aux équipes soignantes de réagir plus rapidement en cas de complications, ce qui doit permettre de limiter les hospitalisations d’urgence.     

Pour en savoir plus

Le soutien associatif

Les associations jouent également un rôle essentiel dans l’accompagnement des personnes atteintes de maladies. Elles offrent un soutien moral, des conseils pratiques et des ressources précieuses pour aider les patients et leurs proches à faire face aux défis de la maladie. Grâce à leur expertise et à leur expérience, ces associations fournissent un environnement bienveillant où chacun peut trouver du réconfort, des informations et un sentiment d’appartenance. N’hésitez pas à contacter ces associations pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et chaleureux dans votre parcours de santé notamment l’Association des Stomisés de Bretagne OccidentaleLa Ligue Contre le cancer ,…

Traitements

Traitements des cancers digestifs

Traitements des cancers colorectaux

Le choix des traitements pour les cancers colorectaux dépend de plusieurs facteurs, notamment du stade de la maladie au moment du diagnostic :

Cancer colorectal stade I et II

(Cancer limité au côlon ou ayant atteint les organes et structures adjacents)

Dans le cas d’un cancer colorectal de stade I, le traitement consiste en une résection endoscopique pour les tumeurs superficielles, ou en une résection chirurgicale pour les tumeurs plus infiltrantes.

Pour un cancer colorectal de stade II, le traitement de référence est la chirurgie. Une chimiothérapie peut être envisagée en complément de la chirurgie, notamment si des facteurs de risque de récidive sont identifiés.

Cancer colorectal stade III

(Cancer limité au côlon ou aux organes et structures adjacents, un ou plusieurs ganglions atteints)

Le traitement de référence est la chirurgie. Celle-ci est suivie d’une chimiothérapie adjuvante. La durée de la chimiothérapie est variable selon les caractéristiques de la tumeur. Elle est discutée en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

Cancer colorectal stade IV

(Une ou plusieurs métastases)

Dans le cas d’un cancer du colon stade 4, le choix des traitements est fait selon les éventuels symptômes, l’état général, le nombre de métastases et leur localisation, ainsi que de la possibilité ou non de les retirer. En l’absence de contre-indication, le traitement comporte une chimiothérapie associée, dans certaines situations, à un traitement par thérapie ciblée.

À savoir 💡

La stomie digestive est une intervention chirurgicale créant une ouverture dans le côlon ou l’intestin grêle pour évacuer les selles lorsque cela n’est plus possible par les voies naturelles.  Elle peut être temporaire ou définitive.

Traitements du cancer de l’estomac

Dans les cancers localisés, la chirurgie est le traitement de référence. Elle permet de retirer tout ou partie de l’estomac (gastrectomie totale ou partielle). Une chirurgie de reconstruction est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif.

Pour les formes localement avancées, le traitement de référence est la chimiothérapie avant et après la chirurgie. Différents protocoles de chimiothérapie peuvent être mis en place pour ralentir et/ou arrêter la progression de la maladie.

Pour les cancers métastatiques, le traitement de référence est la chimiothérapie  Elle peut permettre de ralentir le développement du cancer, de soulager les symptômes (notamment réduire les douleurs) et à améliorer la qualité de vie.

Traitements cancer de l’oesophage

Pour les cancers précoces, le traitement de référence est la résection endoscopique.  Le cas échéant, la chirurgie peut-être proposée si la résection endoscopique n’est pas envisageable.

Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à enlever tout ou partie de l’œsophage (œsophagectomie). Une chirurgie de reconstruction est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif. Parfois, une chimiothérapie associée à de la radiothérapie ou une chimiothérapie préopératoire (appelée néoadjuvante) peuvent être proposées.

Pour les cancers localement avancés, le traitement habituel est une radiochimiothérapie préopératoire. Elle peut être proposée seule en cas de contre-indication à la chirurgie.

Pour les cancers métastatiques, la chimiothérapie seule est le traitement de référence. Elle peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (notamment les douleurs) et à améliorer la qualité de vie.

Traitements cancer du pancréas

Les principaux traitements des cancers du pancréas sont la chirurgie et la chimiothérapie conventionnelle, parfois associées à une radiothérapie. Ces thérapeutiques peuvent être utilisées seules ou associées les unes aux autres.

Traitements cancer du foie

Il existe plusieurs options thérapeutiques dans le traitement du cancer du foie : l’ablation partielle, la greffe de foie, la destruction tumorale percutanée et la chimiothérapie.

  • L’ablation partielle du foie est le traitement préconisé lorsque le foie fonctionne normalement. Cette intervention chirurgicale consiste à retirer la partie du foie sur laquelle la tumeur s’est développée.
  • La greffe de foie est la thérapeutique de référence lorsque le foie n’est plus en capacité de fonctionner normalement. La greffe permet alors de traiter le cancer ainsi que la maladie chronique du foie en remplaçant le foie malade par un foie sain.
  • La destruction tumorale percutanée par radiofréquence est une alternative à la chirurgie. Cette technique utilise la chaleur pour détruire la tumeur en passant à travers la peau. Elle peut être préconisée selon la taille et la localisation de la tumeur dans le foie.
  • Lorsqu’il n’est pas possible d’enlever la tumeur, la chimiothérapie permet de ralentir le développement de la maladie. Elle peut être administrée sous deux formes différentes : la chimioembolisation et la thérapie ciblée.

💡 L’Hospitalisation A Domicile, une alternative à l’Hôpital

L’HAD du Ponant permet d’assurer 7J/7 et 24h/24, dans votre lieu de vie habituel et sous la responsabilité de votre médecin traitant, des soins médicaux et paramédicaux complexes par leur technicité, leur durée, leur fréquence et la diversité des professionnels de santé auxquels il est fait appel. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin.

Pour en savoir plus

Suivi et accompagnement

Suivi et accompagnement après un cancer digestif

Première consultation de suivi

A la fin des traitements, une première consultation de suivi sera réalisée par le chirurgien digestif
et/ou par l’oncologue. Lors de cette consultation, une feuille de suivi est transmise au patient pour faire le lien avec les professionnels de ville. Le protocole de suivi nécessaire à l’après-cancer est décrit et expliqué par le médecin référent.

Accompagnement en post cancer

En cas de stomie, l’équipe soignante peut vous orienter vers un séjour en hospitalisation de jour, le S.A.M. Stomie. Durant cette demi-journée, une équipe pluridisciplinaire est présente pour proposer à chaque patient d’un accompagnement personnalisé. Au cours de consultation dédiée, chaque patient peut bénéficier d’éducation thérapeutique, d’un point sur l’appareillage en place, d’une réévaluation nutritionnelle et d’un bilan en soins de support

Cette période de l’après-cancer s’accompagne de nouveaux questionnements sur le plan médical, psychologique, personnel ou encore professionnel. Dans ce cadre, un séjour d’hospitalisation de jour P.A.M. Après cancer a été créé pour répondre à tous ces nouveaux questionnements. Lors de ce séjour, chaque patient bénéficie d’une réévaluation clinique et d’un bilan de suivi  en soins de support.
L’équipe met également en place avec le patient son Programme Personnalisé de l’Après-Cancer (PPAC).

Suivi après votre cancer

Après un cancer digestif, un suivi est nécessaire. Les modalités et le rythme de celui-ci sont adaptés au cas par cas. Le suivi post-traitement est assuré par le chirurgien digestif et/on oncologue, en lien avec le médecin traitant.

Questions fréquentes

Les traitements pour soigner les cancers digestifs peuvent inclure la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie ou une combinaison des trois. Le type de traitement dépendra de la localisation et de la gravité du cancer, ainsi que des antécédents médicaux et du bien-être général du patient.

Il existe plusieurs moyens de réduire le risque de cancers digestifs. L’adoption d’un mode de vie sain et l’adoption d’un régime alimentaire sain sont les principaux moyens de réduire le risque de cancers digestifs. Une alimentation riche en fibres et en produits laitiers et faible en aliments riches en matières grasses est recommandée. En outre, l’exercice régulier, l’arrêt du tabagisme et l’évitement de l’abus d’alcool peuvent contribuer à prévenir ces cancers.

Les cancers digestifs sont des cancers qui se développent dans le système digestif et qui peuvent affecter l’œsophage, l’estomac, le foie, le pancréas, les intestins ou le rectum. Les signes d’alerte les plus courants d’un cancer digestif sont une perte de poids inexpliquée, des douleurs abdominales, des saignements (sang dans les selles), des ballonnements, des nausées et des vomissements. Certains de ces cancers peuvent se développer de manière très silencieux (pas ou peu de signes d’alerte), c’est pourquoi il est essentiel de participer à la campagne de dépistage du cancer colorectal dès reception de votre invitation par le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Bretagne.

Les symptômes du cancer colorectal peuvent être subtils et peuvent passer inaperçus. Les symptômes les plus fréquents sont la présence de sang dans les selles, des douleurs abdominales, des changements de selles fréquents et des ballonnements. Une perte de poids inexpliquée peut également être un signe de cancer colorectal. En cas de doute, consultez votre médecin traitant.

Les polypes sont des tumeurs bénignes qui peuvent être présentes dans le côlon et le rectum. La plupart des polypes ne sont pas cancéreux, mais certains peuvent se transformer en cancer du côlon et du rectum. Les polypes qui sont susceptibles de devenir cancéreux sont appelés polypes adénomateux et sont généralement découverts lors d’un examen appelé coloscopie.

La plupart des polypes rectaux sont bénins et ne deviennent pas cancéreux. Cependant, certains polypes peuvent se transformer en cancer si on ne les traite pas à temps. Le temps qu’un polype prend pour devenir cancéreux dépend de plusieurs facteurs, notamment de la taille et de la forme du polype. Il est donc important de surveiller l’évolution de tout polype rectal.

Un polype qui saigne est le signe d’une inflammation, mais ce n’est pas forcément le signe d’un cancer. Les polypes qui saignent peuvent être bénins ou malins, et un diagnostic précis ne peut être fait qu’après un examen approfondi. Il est donc important de consulter un médecin si vous constatez des saignements rectaux ou d’autres symptômes du cancer rectal.

Les symptômes du cancer colorectal sont variés et peuvent inclure des douleurs abdominales, des saignements rectaux, des changements dans les habitudes intestinales, une perte de poids inexpliquée, des vomissements, une fatigue et une anémie. Il est important de consulter un médecin si l’on présente l’un de ces symptômes afin de pouvoir diagnostiquer et traiter le cancer colorectal le plus tôt possible.

L’espérance de vie pour les patients atteints d’un cancer du côlon dépend de plusieurs facteurs, tels que l’âge et l’état général du patient, ainsi que le stade et la localisation du cancer. Dépisté tôt, le cancer colorectal se guérit 9 fois sur 10. C’est pourquoi, il est essentiel de participer à l’action de dépistage nationale du cancer colorectal.

Le cancer de l’estomac peut être soigné à l’aide de traitements variés tels que la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Ces traitements peuvent être utilisés seuls ou en combinaison pour traiter le cancer de l’estomac. Le type de traitement choisi dépendra du stade du cancer et de l’état général de santé du patient.

Un cancer de l’estomac ne peut pas être détecté dans une prise de sang. Toutefois, des tests sanguins peuvent être effectués pour rechercher des marqueurs spécifiques, tels que des niveaux élevés d’une protéine appelée CA 125, qui peuvent indiquer un cancer de l’estomac. Les tests sanguins peuvent également être utilisés pour mesurer les niveaux d’acide gastrique et de vitamine B12, qui peuvent indiquer une présence de cancer. Seul votre médecin peut interpréter votre analyse sanguine.

Le dépistage du cancer du foie est essentiel pour le traitement précoce et efficace de la maladie. Les méthodes de dépistage comprennent des tests sanguins, des tests d’imagerie et des biopsies. Les tests sanguins peuvent détecter des niveaux élevés d’enzymes hépatiques, ce qui peut indiquer une anomalie hépatique qui pourrait être le signe d’un cancer du foie. Les tests d’imagerie, tels que les radiographies, les échographies et les scanners, peuvent aider à détecter des tumeurs ou des anomalies dans le foie. Enfin, une biopsie peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic.

Les causes exactes du cancer du foie ne sont pas connues, mais certains facteurs peuvent augmenter le risque de développer cette maladie. Les principaux facteurs de risque sont l’alcoolisme, l’infection par le virus de l’hépatite B et C, l’exposition à des produits chimiques tels que les solvants et l’hémochromatose, une maladie génétique qui provoque une accumulation de fer dans le foie.

Le cancer du foie évolue généralement lentement et peut rester silencieux pendant plusieurs années. Les symptômes peuvent apparaître quand la tumeur se développe et commence à bloquer le flux sanguin vers le foie ou à provoquer des saignements dans les voies biliaires. Les symptômes les plus courants sont la fatigue, la perte d’appétit, l’anorexie et la douleur abdominale.

Le meilleur traitement pour le cancer du foie dépend de l’étendue et de la gravité de la maladie. Les traitements les plus courants pour le cancer du foie sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. Une combinaison de ces traitements peut être nécessaire pour obtenir les meilleurs résultats. Retrouvez plus d’information dans la rubrique traitement.

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Cancer digestif

Mars bleu 2024, le CHP Brest se mobilise

Dans le cadre de Mars bleu, mois de sensibilisation au dépistage et à la recherche autour du cancer colorectal, le CHP Brest, se mobilise activement pour faire prendre conscience au plus grand nombre de l’importance d’un dépistage régulier contre le cancer colorectal, le 2ème cancer le plus meurtrier en France.

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Informations pratiques - Centre de Cancerologie du Morbihan

Informations pratiques

CHP Brest Pasteur, 32 Rue Auguste Kervern, 29200 Brest
Standard 02 98 31 32 33


CHP Brest Grand Large, 37 Rue Saint-Vincent de Paul, 29200 Brest
Standard : 02 98 34 36 38


CHP Brest Keraudren, 375 Rue Ernestine de Trémaudan, 29200 Brest
Standard : 02 98 34 29 29


HAD du Ponant, 37 Rue Saint-Vincent de Paul, 29200 Brest
Standard : 02 98 31 30 64

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